"Still, time keeps flying and even the New Normal gets old. My strips are now a slow-motion diary of what I experienced while seeking some provisional equanimity — though three years later I'm still ready to lose it all at the mere drop of a hat or a dirty bomb. I still believe the world is ending, but I concede that it seems to be ending more slowly than I once thought... so I figured I'd make a book." (Sans pagination)
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Comptes-rendus

The Colossus of New York
C’est un portrait fragmentaire de New York, à l’image d’un miroir brisé, que nous propose Colson Whitehead dans The Colossus of New York. Marquée par un mouvement constant, la narration glisse d’un personnage à un autre, de la deuxième personne à la troisième, et saute d’un endroit à un autre.Whitehead nous propose son New York, construit à partir de sa propre expérience, en insistant sur l’anthropomorphisme de la ville. Un parcours cyclique démarre au Port Authority, puis nous emmène dans Central Park, Brodway, Coney Island et Times Square, en passant par le métro à l’heure de pointe. Une mouette nous sert de guide sur le pont de Brooklyn. Nous croisons divers New-Yorkais qui ont en commun cette ville monstrueuse et un fort sentiment de solitude. Au fond, elle est leur fidèle compagnon, seul témoin de tous les instants qu’ils ont passés ici.La ville est toujours en mouvement, tout comme ses habitants. Elle change de visage mais demeure malgré tout New York.