"Still, time keeps flying and even the New Normal gets old. My strips are now a slow-motion diary of what I experienced while seeking some provisional equanimity — though three years later I'm still ready to lose it all at the mere drop of a hat or a dirty bomb. I still believe the world is ending, but I concede that it seems to be ending more slowly than I once thought... so I figured I'd make a book." (Sans pagination)
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Comptes-rendus

Man in the Dark
Man in the Dark de Paul Auster renoue avec un certain réalisme magique que l'auteur de Moon Palace, de Leviathan et de In the Country of Last Things avait mis de côté depuis déjà plusieurs années. Le roman s’ouvre avec le personnage d'August Brill, un vieil homme habitant aux côtés de sa fille récemment divorcée et de sa petite-fille endeuillée par le décès violent de Titus, son petit ami, décapité en Irak. En proie aux souvenirs douloureux d’une mémoire par trop remplie d’amertume, Brill engage son dialogue avec le lecteur par une mise en abyme d’un monde où le 11 septembre n’a jamais eu lieu. Chaque nuit, lorsqu'il ne peut dormir, Brill construit son récit dans le récit, une histoire enchâssée qui raconte les mésaventures d’un magicien pour enfants new-yorkais, Owen Brick, catapulté dans un monde uchronique. Les États-Unis sont aux prises avec une seconde Guerre de Sécession où les attaques du 11 septembre 2001 n’ont jamais eu lieu. D'abord convaincu qu'il s'agit d'un rêve, Owen Brick entreprend de retrouver son chemin vers la réalité qu'il a quittée à son corps défendant.