Lower Manhattan Project - LMP

Puisqu’il est question de deux diégèses dans ce roman, celle concernant l’architecte se déroule pendant les événements du 11 septembre, donc en temps présent (contemporain), et celle qui a trait à l’écrivain, se situe un an après les attentats (ultérieur). Parmi les nombreuses mentions, certaines d’entre-elles sont ironiques : « On lui propose de dessiner une tour dans son village natal et des inconnus viennent d’attaquer le World Trade Center ! […] Il rirait s’il n’avait tant envie de pleurer. » (23) D’autres relèvent de l’incrédulité : « Les événements se sont-ils vraiment déroulés ainsi ? » (24) Alors que d’autres sont de l’ordre de la futilité : « Tracer des mots, des boucles sur le papier : quel acte futile devant les vies et les murs écroulés ! » (25)

ii) Les moyens de transport représentés. Il n’est fait mention que des avions qui ont percuté les tours jumelles.

iii) Le discours médiatique sur les événements. Le média radiophonique est mentionné à deux reprises. Tout d’abord, l’architecte entend l’annonceur décrire les faits à l’instant même où les événements ont lieu : « Un avion s’est cogné contre une tour. Au World Trade Center. Un deuxième avion ! Les tours s’écroulent. » (23) Et ensuite, il entend l’animateur dire : « Le 11 septembre, le monde a été profané. » (85) Outre la radio, le média télévisuel est également présent : « les mots de la télévision se poussent les uns les autres, rebondissent, résonnent. [Les] yeux sont aveuglés d’images qui se répètent. » (26)