Voici les extraits de critiques présentées en revue de presse sur la page de l'éditeur la boîte à bulles présentant Passage afghan:Canal BD, par Olivier Maltret: Conçu, écrit et dessiné en 6 semaines, Passage afghan est un témoignage passionnant, qui n’est pas sans rappeler les travaux de Joe Sacco (Palestine, Gorazde). Rall est implacable dans la description de la situation générale (et de ses “collègues” de la presse internationale), mais aussi dans l’analyse de la politique de son pays… D’une densité et d’une richesse rares, ce livre se lit malgré tout aisément, grâce à sa qualité d’écriture et à l’ironie mordante qui enveloppe le récit.BDparadisio.com, par Thierry Belhache: Passage afghan se lit d'un coup, comme on prend une bonne claque. De celles qui vous font du bien, qui vous font revenir à la réalité après de longs mois d'un sommeil entretenu par une propagande bien réglée. Un indispensable, à ranger tout près du Photographe de Guibert et Lefebvre. Et jamais très loin de l'intégrale de Spiegelman.I-télé, par Benjamin Riot: C'est peut-être l’un des meilleurs reportages sur la guerre en Afghanistan.L'Express, par Gilles Médioni: Cette bédé de 48 pages au dessin bon enfant, sorte de journal des correspondants de guerre sous les bombardements, raconte les diktats de l’info, les soldats de l’Alliance du Nord et les chasseurs de dollars afghans. [Un] tableau saisissant, lucide et désenchanté du métier de grand reporter (…).Agence France Presse, par Marie-Pierre Larrivée: « La plus grande réussite des États-Unis en Afghanistan a consisté à remplacer le pire régime du monde par l’anarchie et le chaos, et d’augmenter sensiblement le mépris des musulmans envers des Américains qu’ils considéraient déjà comme de la racaille », affirme Ted Rall. « Sachez-le, pour le reste du monde, nous autres Américains, sommes des terroristes. » Il dénonce aussi « corruption » et « sauvagerie » du côté afghan et bat en brèche « les idées reçues sur la liberté retrouvée après la chute des talibans. » « Les femmes portent toujours la burqa, la charia la plus radicale est toujours en vigueur, la nuit appartient aux bandes armées », dit-il. Dans ses chroniques, mais surtout dans son reportage personnel en BD, l’auteur s’attaque également à la presse américaine et même européenne qui « a troqué la vérité au profit de l’accessibilité, propagé des mensonges, rapporté des conneries », dit-il.Livres Hebdo, par Fabrice Piault: Réalisé en six semaines, son récit en quarante-huit planches de BD constitue la part la plus intime d’un ouvrage dans lequel Ted Rall a regroupé dessins d’humour, photos et chroniques. Il y décrit sa vie quotidienne accidentée dans un pays où règnent désorganisation et corruption. Il y fait part sans fioritures de ses découvertes et de ses stupeurs, y compris devant l’attitude de ses compatriotes. Efficace.France Info, par Jean-Christophe Augier: Comment dessiner l’Afghanistan en guerre ? Journaliste et cartooniste indépendant, l’Américain Ted Rall a choisi de se rendre dans le pays au moment où, en 2001, les États-Unis ont lancé une campagne de bombardements massifs en Afghanistan. Son Passage afghan regroupe les dessins d’humour, les photos, les chroniques initialement parues dans le Village Voice ainsi qu’une BD autobiographique de 48 pages. Jean-Pierre Perrin, grand reporter à Libération qui signe la préface de l’édition française, note que Ted Rall est sans doute le seul journaliste à ne jamais s’attarder dans ses textes et croquis sur l’extrême grandeur des paysages et leur sévère beauté. « Ici la guerre n’est jamais exotique, elle est brutale et impitoyable et personne n’a le beau rôle. Pas de bons, que des méchants. »BDZoom.com par Gilles Ratier: C'est sous forme d'un pamphlet anti-Bush de 48 pages (composées de quatre ou six images), agrémenté de dessins d'humour, de photos et de chroniques, que le journaliste américain Ted Rall a finalement rendu sa copie : compte-rendu de son voyage en Afghanistan en novembre 2001 pour le compte du magazine new-yorkais Village Voice. N'épargnant ni les troupes américaines ni les Talibans et les Afghans en général tout en axant son discours sur la désorganisation et la corruption régnant dans ce pays, l'auteur y décrit ses conditions de travail et sa peur devant ce qui va l’amener à fuir cette région : l’insécurité générale… Intéressant !Le Point, par Christophe Ono-dit-Diot: Rall ne nous épargne rien. « Presque tous les reportages étaient entachés du péché mortel de mensonge par omission », assène-t-il dans une postface amère à ses 48 planches mordantes sous leur air enfantin. Un reportage dessiné que ses confrères ont pris comme une gifle. Mais une gifle, ça réveille, et ça aussi, ça manquait chez Tintin.France Inter, le journal, par Corinne Audouin: Le témoignage est passionnant, car Ted Rall dit tout: les conditions de travail épouvantables, la peur des bombes et des voyous prêts à vous égorger; mais aussi le racket permanent, les méthodes douteuses de certains confrères, et l'ennui. Oui, car comme l'écrit Ted Rall avec l'ironie mordante qui fait le sel de son témoignage: "j'étais dans le pays le plus dangereux du monde, pendant la guerre, sur le front: et je m'emmerdais". Ted Rall raconte comment, pour tromper l'attente et l'absence d'images, les équipes de télévision américaines offrent à l'Alliance du nord 250 dollars pour tirer un obus. Pour enlever sa burqa 5 minutes devant les caméras, c'est 200 dollars. "Le public américain voulait voir la libération de l'Afghanistan, on la lui a montrée", écrit Ted Rall. Tant pis si la réalité est bien plus cynique, et si parmi les libérateurs de l'Alliance du nord se trouvent beaucoup d'anciens Talibans rasés de frais. Le tableau est cauchemardesque, l'espoir difficile à lire dans cette chronique enragée. Pourtant la force du livre tient au sentiment de vérité qui s'en dégage. Sur les traces de ce reporter qui démystifie la figure du journaliste de guerre, vous en apprendrez beaucoup sur ce pays impossible et passionnant, sans didactisme, mais avec l'impression d'ouvrir enfin les yeux.www.benzinemag.net par Benoît Richard: un récit en tout point touchant et qui constitue aujourd’hui une document d’histoire passionnant. Globe-trotters par Claire Marca: on se régale du sarcasme de l’auteur américain(url de la page:http://www.la-boite-a-bulles.com/)