La présence du 11 septembre est-elle générique ou particularisée ?:
La présence du 11 septembre est générique. Les événements ne sont pas présentés de manière explicite, ils sont évoqués. Les narrateurs racontent ce qu’ils ont vécu, comment ils ont réagi et la transformation de l’attitude des gens envers eux suite à ces événements.
Les événements sont-ils présentés de façon explicite?:
Les événements sont présentés comme «événement déclencheurs» : avant, tout allait bien, et subitement l’attitude des gens se transforme et crée un climat de peur, de discrimination et de rejet. Les témoignages sont rétrospectifs, ils retracent la prise de conscience des narrateurs et l'évolution des réactions des gens autour d'eux.
L'attitude des témoins est avant tout incrédule. Ils s’interrogent sur ce qui s’est passé. Par la suite, on explique les étapes traversées par les résidents américains d’origine arabe, comment le regard des gens a changé, comment ils ont soudainement été perçus comme étant l’ennemi. Ils se remémorent la peur, le rejet et l’impuissance qu’ils ont vécu.
Aucun moyen de transport n'est représenté de manière significative.
Les médias et les moyens de communication (radio et télévision) sont présents, dans plusieurs des récits, comme annonciateurs de la ou des tragédie(s). Ils sont simplement évoqués.
Quels sont les liens entre les événements et les principaux protagonistes du récit (narrateur, personnage principal, etc.)?:
Non-occidentaux en Occident [Arabe ou musulman à New York], les témoins mentionnent les attentats (New York et Washington) en tant que témoins lointains : ils voient les événements à la télévision, par exemple, et se sentent touchés en tant qu’habitants de New York ou de l’Amérique. Mais le lien entre les attentats et le monde musulman semble fait d’entrée de jeu, et les témoins parlent de la promptitude avec laquelle ils ont compris que leur vie, en tant que musulmans aux États-Unis, venait de changer de manière significative.
Ils n’ont pas de lien direct avec la préparation de l’événement et ses suites, mis à part le fait de vivre les conséquences de l’événements.
Le point de vue personnel est dominant, avec toutefois une conscience très vive de l’impact de l’événement sur la communauté arabo-musulmane.