La présence du 11 septembre est-elle générique ou particularisée ?:
La référence au 11 septembre est générique.
Les événements sont-ils présentés de façon explicite?:
Les événements sont abordés de manière explicite mais ne constituent pas le point central de l’œuvre, ils ne sont que mentionnés. Le point de vue est totalement contemporain puisque les personnages apprennent les faits par les médias. La narratrice adopte une position réaliste, voire pessimiste, et ne fait même pas preuve d’étonnement, trouvant cela prévisible. Les événements ne sont mentionnés de près ou de loin que trois fois : la première mention joue le rôle d’un effet d’annonce à travers le titre du chapitre 15, «La chute des gratte-ciel ».La seconde mention se situe au milieu de ce même chapitre et intensifie l’effet d’annonce : « et un peu plus loin à portée de vol d’oiseau, New York avait encore tous ses morceaux » (p. 341). Nous remarquons que la phrase est isolée par un saut de ligne au début et à la fin.La dernière mention, cette fois-ci beaucoup plus explicite, se situe à la toute fin du chapitre 15 : « C’est le lendemain, quelques heures à peine plus tard, qu’il est arrivé à New York cette chose monstrueuse […] » (p. 356-357). La narratrice exprime ensuite ses sentiments quant à l’événement.
Quels sont les liens entre les événements et les principaux protagonistes du récit (narrateur, personnage principal, etc.)?:
C’est à travers le point de vue de la narratrice, Florence, âgée de 25 ans, vivant à Montréal, que les événements sont rapportés. Tout d’abord individuel, son regard tendra vers une dimension collective, puisque, après avoir livré ses sentiments, elle ajoute «comme les autres ». Elle n’adopte donc pas une position singulière quant à sa réaction mais s’inscrit davantage dans une pensée collective.