4 juillet 2008

Le cœur est un muscle involontaire

Par Julie Bramond
Présentation de l'œuvre
Ressource bibliographique: 

Florence travaille avec Zéno dans une entreprise montréalaise qui conçoit des sites Internet pour des artistes, des entrepreneurs, etc. Ils se retrouvent chaque jour chez Thérios qui tient un restaurant qui leur fait office de bureau. Lors de l’anniversaire de Florence, chez sa mère, Zéno arrive par surprise et lui offre un roman de Pierre Laliberté en cadeau. Zéno est passionné par cet auteur qui cache son identité et dont personne n’a jamais vu le visage. Florence n’aime pas les livres, et encore moins les écrivains d’ailleurs, mais plonge dans le cadeau de Zéno et reste incrédule face à la phrase : « le cœur est un muscle involontaire ». Elle a déjà entendu ces mots, juste après la mort de son père, de la bouche d'un individu qu'elle croyait infirmier et qui lui avait révélé qu'ils étaient les dernières paroles de son père.À partir de ce moment Florence va lire tous les romans de cet écrivain, à la recherche du moindre indice, va le traquer, afin de connaître celui qui lui volé « ce qu’il y a de plus précieux ». Au cours d’une fête chez Thérios, Florence discute avec un homme dont elle reconnaît la voix, c’est bien Pierre Laliberté qui lui a rapporté les derniers mots de son père. Il va lui faire partager sa vision du monde, une vision très spirituelle et philosophique. Ils prendront l’habitude de se voir régulièrement, tissant une relation particulière mais qui restera platonique. Florence gardera ces événements pour elle puis en parlera peu à peu à Zéno et enfin lui permettra de rencontrer cet écrivain qui le subjugue tant. Mais Zéno n’ayant pas pu s’empêcher de prévenir les médias, la rencontre tourne rapidement à une curée à laquelle se livrent les journalistes qui veulent percer le mystère de l’écrivain niant avoir écrit tous ces romans et avouant qu’il s’agit en fait de son épouse.Florence comprend que sa relation avec Pierre Laliberté est détruite, c’est à ce moment que surviennent les événements du 11 septembre, que la narratrice ne peut s’empêcher de corréler à son histoire personnelle. Florence tente de renouer contact avec Pierre Laliberté mais en vain. Elle hérite du secrétaire de son père, et, en le vidant, elle trouve des manuscrits, des pensées que son père écrivait. Elle apprend aussi l’infidélité de sa mère des années auparavant et comprend mieux les raisons du mutisme de son père.Elle s’assiéra à son tour au secrétaire pour écrire.

Précision sur la forme adoptée ou le genre: 

Roman

Précision sur les modalités énonciatives de l'œuvre: 

Le personnage principal est le narrateur du récit.