15 juin 2008

Je rien Te deum

Par Julie Bramond
Présentation de l'œuvre
Ressource bibliographique: 

Bone se lave les mains dans un lavabo d’une des tours du World Trade Center quand cette dernière est frappée par l’un des deux avions, «la belle horreur», dit-il. À partir de ce moment, Bone va vouloir s’échapper mais pas par l’ascenseur ou l’escalier, il veut trouver une autre issue, «un fil pour sortir de là, autrement». Le lecteur sera transporté dans l’esprit de Bone, au gré de ses idées, des digressions auxquelles il s'adonne de manière fragmentée et évasive. Le lecteur sera le spectateur des dernières pensées de Bone qui vont tout d’abord à Clue, l’être aimé. L'anticipation de la mort amène le souvenir charnel de l'être aimé et le désir d'être avec lui à ce moment précis. Bone prendra ensuite conscience de toutes les choses qu’il ne dira plus ou qu’il ne fera plus, des choses ordinaires comme lavabo et Coca Cola, des choses incongrues comme chrysolithe et enfin des mots symboliques que deviendront World Trade Center. C’est à une dernière prière que se consacre Bone, une prière qui finit à son apogée dans le ventre maternel, sorte de régression fœtale salvatrice, ce fil argenté tant recherché.

Précision sur la forme adoptée ou le genre: 

Pièce de théâtre.

Précision sur les modalités énonciatives de l'œuvre: 

Monologue intérieur, discours indirect libre omniprésent. Passages incessants entre l’intérieur et l’extérieur.