La présence du 11 septembre est-elle générique ou particularisée ?:
La présence du 11 septembre est symbolique dans cette œuvre. Les événements ne sont pas représentés, ni même leurs conséquences, l’œuvre se pose plus comme une réponse, un regard extérieur et analyseur des événements, de leur retransmission, et des réactions qu’ils ont provoquées.
Les événements sont-ils présentés de façon explicite?:
Les événements du 11 septembre ne sont pas représentés de façon explicite. L’œuvre joue avant tout sur la symbolisation qui en a été faite, mais aussi sur le symbole qu’ils représentent. Cette dernière idée se ressent surtout avec la phrase ajoutée par l’auteur. Les mots sont ici très importants. Les termes qu’emploie l’auteur ne sont pas anodins, il parle de « tragédie innommable » et c’est lui-même qui évoque le côté symbolique du titre (symbolisation que l’on peut généraliser à l’œuvre).
Aucun mode de transport n’est représenté, en revanche, les moyens de communication sont évoqués, notamment à travers la représentation schématisée du poste de télévision. Pour autant, cette schématisation semble permettre le cadre de représentation de l’image collée en hommage aux victimes de cette « tragédie innommable ». C’est là toute l’ambiguïté de l’œuvre.
Quels sont les liens entre les événements et les principaux protagonistes du récit (narrateur, personnage principal, etc.)?:
Cette œuvre semble se situer à la frontière du point de vue individuel et collectif. Ce collage peut représenter tout à la fois le point de vue de l’auteur sur la réception des événements, mais aussi, et à une échelle plus large, un hommage dédié aux victimes des attentats. Et, encore une fois, la phrase citée en exergue, accentuant l’aspect symbolique de l’œuvre, qui invite avant tout à penser l’œuvre comme un espace collectif de réflexion autour des événements.