Consultante en design de réputation internationale, fille d’un ponte de la sécurité américaine présumé mort le 11 septembre 2001, Cayce Pollard se voit confier une mission très spéciale : trouver le créateur de mystérieux clips vidéo diffusés sur le net. Le courant culturel underground qu’il génère dans le monde entier intéresse son nouvel employeur bien plus que l’argent.
Mais après l’effraction de son appartement londonien, le piratage de la boîte mail et le vol des dossiers de sa psy, prise dans les mailles du marketing, de la mondialisation et de la terreur, de Londres à Tokyo et Moscou, Cayce va poursuivre un secret aussi dérangeant et fascinant que le vingt-et-unième siècle promet de l’être…
Nous n’avons aucun futur car notre présent est volatile. Nous nous contentons de gérer les risques. De faire tourner les scénarios du moment. D’identifier les schémas…
Version originale :
Here is the novel that started it all, launching the cyberpunk generation, and the first novel to win the holy trinity of science fiction: the Hugo Award, the Nebula Award and the Philip K. Dick Award. With Neuromancer, William Gibson introduced the world to cyberspace — and science fiction has never been the same.
Case was the hottest computer cowboy cruising the information superhighway — jacking his consciousness into cyberspace, soaring through tactile lattices of data and logic, rustling encoded secrets for anyone with the money to buy his skills. Then he double-crossed the wrong people, who caught up with him in a big way — and burned the talent out of his brain, micron by micron. Banished from cyberspace, trapped in the meat of his physical body, Case courted death in the high-tech underworld. Until a shadowy conspiracy offered him a second chance — and a cure — for a price...
Aperçu biographique de l'auteur :
Lorsque sort son premier roman en 1984, Neuromancien, c’est un succès fulgurant, et tous les prix lui sont décernés : Hugo, Nebula et P.K.Dick.
Il faut dire que ce premier roman est aussi le pionnier d’un genre S.-F. nouveau, le cyberpunk, qui intègre à la panoplie habituelle de la science-fiction des technologies alors émergentes comme le réseau internet et la réalité virtuelle.
LE CYBERPAPE:
William GIBSON n’a que six ans lorsque son père meurt, loin du foyer familial, pendant un voyage d’affaire. De son propre aveu, ce choc pousse le jeune GIBSON à grandir en adolescent introverti et à développer une grande passion pour les livres et, en particulier, la science-fiction.
Sa mère meurt à son tour lorsqu’il a 18 ans, et le traumatisme ne facilite pas les débuts dans la vie de GIBSON. Exilé au Canada pour échapper à la conscription américaine [Guerre du Vietnam oblige], l’année suivante en 1967, William GIBSON s’inscrit à l’Université en Littérature anglaise, et écrit ses premières nouvelles.
Après Neuromancien, GIBSON est reconnu comme la voix cyberpunk la plus crédible. Sur fond de mégalopoles en décrépitudes, la suite de son oeuvre mettra en scène des corporations sans âme, des hackers au cerveau branché sur le silicium, des avatars paranoïaques et des intelligences artificielles psychologiquement perturbées...
D’autres auteurs comme Bruce STERLING, Pat CADIGAN, Michaël SWANWICK ou plus près de nous Greg BEAR, enrichissent le cyberpunk après lui, mais l’oeuvre de GIBSON a posé rien de moins que les bases de la SF du XXIème siècle...
Dans ses ouvrages les plus récents, [Idoru, Tomorrow’s parties, Identification des schémas], GIBSON s’est encore plus éloigné des repères SF pour écrire une littérature plus "blanche" qui d’ailleurs ne s’inscrit plus dans le futur...
Dans le même temps, GIBSON gagne en lisibilité et réussit à développer toujours plus loin les thématiques qui sont les siennes, s’intéressant à de nouvelles questions contemporaines : les nanotechnologies, le pouvoir des médias et du merchandising, la fascination moderne pour la célébrité...
GIBSON est sans aucun doute l’un des auteurs de SF les plus clairvoyants quant à l’avenir que nous promettent les nouvelles technologies et les interrogations qui ont suivi le 11 septembre 2001.
William GIBSON vit aujourd’hui à Vancouver, au Canada, avec sa femme, rencontrée dans les année 70 et leurs deux enfants. L’un de ses secrets pour écrire : il ne regarde quasiment jamais la télévision, et ce depuis qu’il a 15 ans.